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Un appel à s'habiller “de manière indécente” pour protester contre les actes sexistes


Sur les réseaux sociaux, de nombreuses femmes ont appelé à “riposter contre les propos sexistes” en s’habillant de façon provocante. Une initiative saluée par Marlène Schiappa. 

Depuis plusieurs jours, des lycéennes dénoncent sur les réseaux sociaux les restrictions vestimentaires imposées par leur établissement, notamment en ce qui concerne les tenues jugées « inappropriées ». En réaction, certaines d’entre elles ont lancé le mot-dièse #libérationdu14 sur Twitter, pour appeler les femmes à se vêtir de manière « provocante » ou « indécente », afin de lutter contre les remarques et actes sexistes. Sur le réseau social, Marlène Schiappa a salué cette initiative et apporté son soutien « avec sororité et admiration »


« Nous pouvons porter ce qu’on veut »

La ministre déléguée à la Citoyenneté a relayé plusieurs messages publiés par des lycéennes outrées du traitement qui leur est réservé au sein de leur établissement. « Lundi 14 se lance un combat, habillez vous tous et toutes de manière ‘indécente’ (pour reprendre leurs mots), osez les crop-tops, les jupes, le maquillage, c’est le moment de riposter contre leurs propos sexistes. Je vous invite à tous le faire, peu importe votre genre, femme, homme, non binaire… Les vêtements n’ont pas de genre, et nous pouvons porter ce qu’on veut. On va leur prouver », a écrit l’une d’elle. « Lundi 14 septembre, sortez vos meilleurs outfits jugés ‘provocateurs/indécents’ pour protester contre les remarques inappropriées et les codes vestimentaires des établissements qui concernent en grande partie les filles », a proposé une autre. 


Devant ce tollé, Le Figaro a interrogé l’avocate en droit de l’éducation Valérie Piau pour savoir si un établissement avait le droit d’interdire certains types de vêtements. « La loi n’interdit que le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse, ainsi que tout vêtement recouvrant le visage », souligne la juriste. En revanche, les directeurs d’établissements peuvent définir eux-mêmes ce qu’ils estiment être une « tenue correcte » et préciser leurs critères au sein du règlement intérieur, avec l’aval du conseil d’administration. 

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