Contexte.
Un élève de Colmar a décidé de faire appel mercredi de son exclusion avec sursis, suite à la diffusion de tweets critiquant son lycée.
Réponse.
«Les lycéens ont la liberté d’expression, mais elle a plusieurs limites », explique Valérie Piau, avocate en droit de l’éducation. Leurs propos doivent respecter « le pluralisme et la neutralité » (politique, religieuse…) inscrits dans le code de l’Éducation. Ils ne doivent pas perturber les activités d’enseignement, par exemple. À cela s’ajoutent les limites de la loi sur la presse de 1881 : pas d’injure, pas de diffamation… Cela vaut pour des propos tenus à l’intérieur et en dehors du lycée, ainsi que sur les réseaux sociaux. Le chef d’établissement a le droit de convoquer un conseil de discipline. Si une personne est visée (ex : un autre élève ou un professeur), elle peut décider de porter plainte.
Par Estelle Faure – Publié le 12/05/2018
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