Le confinement a perturbé le cursus de nombreux étudiants. Entre les cours à distance, les travaux pratiques ou encore les cours annulés, de nombreux élèves et leurs familles se sentent lésés. Certains d’entre eux se regroupent afin de demander un remboursement des frais de scolarité, qui sont parfois très coûteux.
Des étudiants mécontents
Comme l’ensemble de la population, les étudiants ont été confinés à partir du 17 mars 2020. Selon certains, cela n’a pas été sans conséquence sur leur parcours. D’autant plus si leur année scolaire avait déjà été impactée par les mouvements de grèves de décembre 2019.
Chaque établissement s’est organisé différemment et à sa façon. Certains étudiants se sont sentis livrés à eux-mêmes, sans interaction, face à des cours en visio-conférence, envoyés par email ou tout simplement annulés. Par ailleurs, l’enseignement à distance est parfois peu adapté à certaines filières qui nécessitent beaucoup de pratique manuelle. Le cas par exemple pour ces élèves de l’Académie d’Art Dentaire Isabelle Dutel à Paris qui décrivent à travers une pétition leur « incapacité de suivre les cours dans les conditions classiques ».
En début d’année universitaire, le mécontentement se fait sentir au sein de la population étudiante. Les nouveaux frais d’inscription sont à engager. C’est le moment de faire les comptes. Pour cette rentrée 2020/2021, il faut prévoir un budget supplémentaire pour les masques. Par ailleurs, certains établissements maintiennent les cours à distance sans pour autant alléger leurs frais d’inscription.
Les étudiants sont donc de plus en plus nombreux à se regrouper pour demander un dédommagement pour la période de confinement liée au Covid-19.
Comment demander un remboursement de ses frais de scolarité ?
Interviewée sur Europe 1 au mois de juin, l’avocate spécialiste en droit de l’éducation, Maître Valérie Piau donne quelques conseils aux étudiants qui souhaiteraient demander un remboursement de leurs frais de scolarité.
Vous avez de meilleures chances d’obtenir gain de cause en évoquant des cours annulés plutôt qu’une dégradation de la qualité des cours.